Thee Gorgons - La formidable histoire du Garage Punk expliquée aux enfants

Le "Rock Garage" !

LE POINT DE VUE DE JOURNAUX RÉGIONAUX

(...) des formations très "garage band" dont la musique trouve ses racines dans les années 60. On se souvient en effet, que durant cette décennie riche en création artistique, un peu partout en France, étaient nés des groupes qui, ne partageant pas ces gentillettes harmonies franco-américaines un peu trop "à la guimauve", avaient cherché à affirmer un autre mode d’expression plus sauvage et plus authentique. Leurs lieux de répétition, les garages, ont donné le nom à un style auquel, trente ans plus tard, de nombreux musiciens font encore référence. (...)

Sud-Ouest - décembre 1993

Dans les années 60, alors que les gentillettes harmonies envahissaient les ondes américaines, des hordes de groupes de notoriété plus locale choisissaient la voie "sauvage". Tout en conservant un sens harmonique très affirmé, ces jeunes gens laissaient rugir leurs guitares et puisaient leur inspiration dans les excès kitsch des films d’horreur de série Z. Les garages étant leurs principaux lieux de répétition, le terme de "rock garage" allait leur être communément accolé. Repopularisé par le biais de nombreuses séries de compilation (Pebbles, Nuggets, Back from the Graves), ce genre musical est resté relativement vivace et possède même son groupe star : les Cramps.
C’est donc dans ce style qui mêle les qualités mélodiques du rock sixties au tranchant sonore du punk que les Gorgons s’ébattent avec délectation et avec talent. Car si les frontières de ce genre musical sont bien tracées, donc sans surprises, tout est dans l’art d’accommoder les ingrédients.

Ouest-France - Le journal de la Mayenne - 27 février 1993

Enfin ne manquez pas de regarder ce reportage en tekni-color de nos amis anglais pour en savoir plus !!!

4 jeunes belgo-parisiens ...

(...) Les Gorgons, quatre jeunes belgo-parisiens, nourris au "garage sixties punk", dont l’historique est une suite de hasard, de chance et la conjonction de plusieurs talents aux ascendances musicales variées. Sur leur press-book, très accrocheur, on dénombre depuis le 9 mars 1989, jour de leur premier concert à Châtillon, une suite impressionnante de présentations, à Paris et dans la région parisienne, mais aussi à Londres, à Rennes, à Brest etc. (...) Sud-Ouest - décembre 1993

(...) Entre sixties-punk, 76’ punk et rock post-Cramps ("Gholio Monster" ressemble fort à Khizmiaz des Cramps), les Gorgons créent en fan recycleurs. On retrouve dans leur musique tout ce qu’ils écoutent : les groupes d’Hangman Records, les Milkshakes, les String-Rays, les Mummies, les Headcoat(ee)s (c’est le batteur des Headcoats, Bruce Brand, qui produit le 1er album), un soupçon de Gallon Drunk, une ombre de vieux Cramps ... (...) Thématiquement, les Gorgons, sur disque comme dans la vie, pensent beaucoup à "ça". Leurs textes sont quelques peu humides et peuplés de "wild pussies", de cannellonis crémeux (C.C.C.), de little girls et autres jewish catwoman ... "Come on, shake your hips/Come on hit your urghrwhhzh !" (I still love you). Bardaf n°1 - 1993 - Belgique

The Gorgons manejan guitarras mucho mas swamp que recuerdan en momentos a Link Wray, adoran los intrumentales y desvelan una estetica mas parecida a la de los Milkshakes o Cannibals. Kick out the Jams n°9 - España

Son una de las mejores banda de garage-punk/R&B primitivo del hexagono. Salvajes y sin concesiones, fervientes admiradores de Headcoats, Stingrays y Cramps (...)

Ruta 66 - n° 89 - septiembre 1993 - España

Cela sonne comme les Milkshakes, les Stingrays ou même les Sonics, ces monstres mythologiques que sont les Gorgons jouent un énergique garage dévastateur. (...) Longueur d’Ondes - n°36 - Printemps 93 - France

(...) Situons d’emblée le propos de ces furieux : Cramps, Stingrays, Milkshakes, Meteors. Sur scène ils reprennent les Headcoats, les Mighty Caesars, le Gun Club et sur l’album le "Cry cry cry" des Unrelated Segments déjà repris par les Cynics sur leur dernier LP. Pour le reste, ce sont des compos dans la droite ligne des groupes qu’ils respectent : directes et sauvages. Pour faire tout ce boucan, ils ne sont que trois, batterie basse guitare, plus un chanteur quelque peu dérangé qui ne peut s’empêcher d’hurler. Le guitariste doit adorer Link Wray et Poison Ivy mais aussi les trucs plus punk sixties.

Ce qui est évident, c’est que ça ne sonne à aucun moment revival (...), les Gorgons sont des descendants des Sonics, des Troggs, des Milkshakes, des Wampas ! Pas de plan de carrière ni d’adoration obtuse des sixties, ils aiment faire du bruit, ils aiment le faire vite et ils aiment qu’il sonne vrai. (...) Larsen n°4 - mars 93 - France

Ce qu'ils en disent eux ...

C'est en 1988 que le Nout propose au Nob de monter un groupe qui devra réveiller Paris et la Belgique de leur torpeur 80's. A deux ils se mettent en quête des perles rares qui doivent venir compléter leurs salves de talents. Très vite le Nout trouve le nom du "band" après une séance inoubliable à la Cinémathèque de Paris. C'est dit et se sera : "THE GORGON"

Eh oui !, fan transi, la première vie du groupe ne porte pas de "S" à la fin comme te le montre cette affiche du premier concert du groupe en mars 89.

En effet, le Nout est comme transi d'une vision quasi divine après avoir vu le célébrissime film de Terence Fisher dont nous avons retrouvé, pour toi, une des nombreuses affiches. Tout est dit.

Piaffant d'impatience d'exprimer leur talent, nos deux camarades continuent leur quête. Le Nout propose alors a son vieux camarade Le Bousquet, avec qui il avait d'ailleurs sévi quelques années plus tôt au sein des mythiques "LOS PERAVOS", de prendre la basse du groupe. Le Bousquet décline l'offre, fort occupé avec son groupe du moment, "LAS GAMBAS", qui entame juste sa première tournée australienne en première partie de "The MISSION" . Le Bousquet qui concilie habillement le Rock'n'Roll et des études universitaires renvoit alors le Nout vers un de ses camarades de banc d'école : Le Pot. Celui-ci bien que largement occupé par son groupe de hard-cold-trash-wave "Zurück Placenta" accepte bien que n'y connaissant foutrement rien au Garage sixties que lui présente le Nout.

And then they were three ...

Le Nob, de son côté, se remue comme un beau diable et, le groupe à peine constitué, dégote une première date de concert : jeudi 9 mars 1989 - Salle des fêtes de Châtillon, charmante commune du sud des Hauts de Seine. La machine est lancée ...

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